44 cas de dengue à La Réunion : les chiffres restent stables
Dans leur dernier bilan chiffré, la Préfecture de La Réunion et l’ARS annoncent 44 cas de dengue confirmés pour la période allant du 21 février au 6 mars. Ces cas de dengue ont été signalés, majoritairement dans le sud (69%) et l’ouest (23,5%). Le nombre de cas reste stable. En revanche, le nombre de passages aux urgences est en augmentation, avec notamment 11 passages enregistrés du 7 au 13 mars (dont 9 situés au sud de l’île).
Bien que les chiffres restent inférieurs à ceux des années précédentes sur la même période, la situation épidémiologique est suivie avec attention. En effet, les données recensent une activité plus faible que durant les 3 dernières années (2019, 2020, 2021) où le doublement du nombre de cas apparaissait dès fin février/début mars. Les fortes précipitations enregistrées actuellement sont susceptibles de favoriser le développement des moustiques et donc la transmission de la maladie. Aussi, les Réunionnais sont encouragés à maintenir au quotidien les mesures de prévention pour éviter de contracter la maladie : supprimer tout ce qui peut contenir de l’eau chez soi, se protéger des moustiques (répulsifs, moustiquaires) et consulter immédiatement un médecin dès les premiers symptômes.
Situation de la dengue à La Réunion au 16 mars (données Cellule Santé Publique France en région, ARS)
Depuis le 1er janvier 2022 :
- 376 cas confirmés
- 10 passages aux urgences
- 3 hospitalisations
Sur la période concernée, les cas de dengue enregistrés se répartissent dans les communes suivantes :
- Sud (69% des cas) : Saint-Pierre, Petite Ile, Saint-Joseph, Saint-Louis
- Ouest (23,5% des cas) : La Possession, Le Port, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois-Bassins
- Nord : (5% des cas) : Saint-Denis, Sainte-Marie
- Est : (2,5% des cas)
Par ailleurs, des cas isolés ont été signalés dans 18 communes et un regroupement de cas a été identifié à Saint-Pierre (Terre Sainte) et à Saint-Joseph (Grand Anse).
Lutte anti-vectorielle
Les équipes du SDIS et de l’ARS La Réunion sont mobilisées au quotidien pour la réalisation d’interventions et de traitements en porte à porte. Leurs missions consistent à :
- informer et sensibiliser la population aux gestes de prévention ;
- supprimer les gîtes larvaires (tout ce qui peut contenir de l’eau) dans les cours et les jardins avec l’habitant ;
- réaliser des traitements insecticide de jour dans les zones les plus impactées afin d’éliminer les moustiques susceptibles de transmettre la dengue.
Depuis le passage en niveau 3 du dispositif ORSEC en mars 2018, le SDIS est engagé auprès des équipes de l’ARS dans la lutte contre la dengue.
Recommandations pour se protéger des piqûres de moustiques et de la dengue
Les autorités sanitaires recommandent à la population de :
- Se protéger contre les piqûres de moustiques, y compris durant les 7 jours suivants l’apparition des symptômes pour protéger son entourage > consultez la rubrique Recommandations contre la Dengue
Continuer à se protéger, même si on a déjà été malade de la dengue antérieurement ; plusieurs sérotypes de la dengue peuvent circuler et une infection par un sérotype ne protège pas de l’atteinte par un autre sérotype. - Eliminer et vider l’eau stagnante des gîtes à moustiques : tout ce qui peut contenir de l’eau tout autour de son domicile, vérifier les gouttières…
- Consulter un médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires/articulaires, nausées, vomissements… et réaliser le prélèvement en laboratoire d’analyse médicale prescrit par votre médecin pour confirmation du diagnostic de la dengue.
- Si vous êtes malade de la dengue :
- Continuez à vous protéger contre les piqûres de moustiques et surveillez votre état de santé, surtout entre le 4ème et le 8ème jour de la maladie,
- consultez votre médecin traitant ou un service d’urgence en cas de dégradation de votre état de santé.
Se protéger des moustiques grâce aux répulsifs et aux moustiquaires
L’utilisation des produits répulsifs est l’une des mesures les plus sûres pour lutter contre la propagation de la dengue.
L’utilisation de moustiquaire de lit ou de berceau / poussette constitue une barrière efficace pour se protéger des piqûres de moustiques, vecteurs de la dengue.
Elle est à privilégier notamment pour les personnes contraintes d’être alitées en journée et les nouveaux nés.
Des moustiquaires peuvent également être posées sur les fenêtres et les portes pour une meilleure protection à l’intérieur des habitations.
L’utilisation de moustiquaire de lit, de berceau ou de poussette constitue une barrière efficace pour se protéger des piqûres de moustiques.
Elle est à privilégier notamment pour les personnes contraintes d’être alitées en journée et les nouveaux nés.
Des moustiquaires peuvent également être posées sur les fenêtres et les portes pour une meilleure protection à l’intérieur des habitations.