8 mai 1945 : Saint-Paul célèbre la liberté
Avec les forces vives du territoire, ses anciens combattants, sa jeunesse et sa population, la Ville de Saint-Paul célèbre la mémoire des millions de soldats, de résistantes et de résistants engagé·es pour mettre fin à la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale.
L’adjointe au Maire de Saint-Paul, déléguée aux Affaires militaires, Hélène ROUGEAU, place cette cérémonie émouvante organisée à Saint-Gilles-les-Hauts sous le signe du souvenir à l’occasion de la Victoire des forces alliées et de la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.
« Au nom du Conseil Municipal de Saint-Paul et du Maire, nous voulons aussi leur témoigner de l’immense reconnaissance que nous avons à leur égard. Nous les remercions également au nom des Saint-Pauloises et des Saint-Paulois », ajoute l’élue.
La contribution des milliers de Réunionnaises et Réunionnais dans la lutte contre le nazisme a ainsi été particulièrement mise en lumière. Qu’avaient-ils en commun ? Leur sens de la justice, leur quête de liberté et leur abnégation. Toutes ces valeurs ont permis de raviver l’espoir que tous croyaient définitivement perdu.
Les anciens combattants ont été salués avec respect et reconnaissance pour leur participation au devoir de mémoire. Leur présence a été particulièrement appréciée, symbolisant le lien vivant entre le passé et le présent, entre ceux qui ont sacrifié leur jeunesse pour la paix et ceux qui continuent à perpétuer leur héritage.
Les jeunes du Conseil Municipal des Enfants se trouvent aussi à leurs côtés pour cette cérémonie intergénérationnelle. Du battant des lames au sommet des montagnes, du plus jeune au plus ancien, perpétuer le devoir de mémoire est un vecteur essentiel pour la transmission de notre Histoire commune. C’est pourquoi Saint-Paul honore toute l’année les femmes et les hommes qui ont œuvré pour la paix.
La France hexagonale et La Réunion ont été sauvées grâce à ces femmes et ces hommes de courage. Cette paix qui règne sur le territoire du vivre-ensemble qu’est Saint-Paul, et plus généralement de La Réunion, doit être préservée mais aussi renforcée.
C’est ce devoir qui nous incombe pour que cette mémoire collective puisse continuer à vivre et pour que nous restions libres.