Fin de chantier de l’opération archéologique de l’INRAP sur le site de l’ancienne école maternelle Centre située sur le Front de mer
Dans le cadre du Programme du Renouvellement Urbain de la Ville de Saint-Paul, l’opération de diagnostic débutée depuis le 27 mars sur le terrain de l’école maternelle Centre et assurée par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) n’a pas révélé la présence de vestiges archéologiques. L’absence de vestiges est liée à la proximité de la mer et des mouvements de sol liés l’érosion ainsi qu’aux remaniements par l’homme, notamment lors de la réalisation du chemin de fer.
Une visite du site s’est déroulée ce mardi 4 avril en présence du Maire de Saint-Paul, Emmanuel SÉRAPHIN, du Directeur de la SEDRE, Yannick PAYET FONTAINE, de la Directrice Interrégionale de l’INRAP, Corinne DAMPIERRE, du Directeur Général Délégué de l’INRAP, Daniel GUÉRIN, ainsi que la Conservatrice Régionale de l’Archéologie de la Direction des Affaires Culturelles (DAC), Virginie MOTTE.
Cette opération se conclue par un rapport de diagnostic de l’archéologue de l’INRAP. Ce dernier sera remis au Préfet de Région. Sur la base de ces conclusions, le Préfet de région se prononcera sur les suites à donner à l’opération et portera ce rapport à la connaissance de l’aménageur et du propriétaire du terrain. Il s’agit là d’une procédure menée entre la Ville, la SEDRE et l’INRAP permettant de prendre en compte la préservation du patrimoine historique de Saint-Paul. En effet, la ville est la première “Zone de Présomption de Prescription Archéologique (ZPPA)” de l’île.
Les zones de présomption de prescription archéologique (ZPPA), sont des zones dans lesquelles les travaux d’aménagement soumis à autorisation d’urbanisme (permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir) et les zones d’aménagement concerté (ZAC) de moins de trois hectares sont présumées faire l’objet de prescriptions d’archéologie préventive avant leur réalisation. Berceau du Peuplement de La Réunion, Saint-Paul en a été la capitale jusqu’en 1738. La Ville a accueilli les premiers habitants de l’île. Elle possède un riche héritage culturel et historique qui mérite d’être préservé et mis en valeur. Travaillant en étroite collaboration avec les autorités régionales et nationales, la Commune s’engage par ailleurs à garantir la protection des sites archéologiques et à assurer leur conservation.